Photo : Marc Chartier |
En dressant un inventaire aussi exhaustif que possible des théories et hypothèses relatives à la construction des pyramides égyptiennes, notamment de celles du plateau de Guizeh - inventaire proposé dans Pyramidales - j’ai été amené très souvent, par souci d’unité et cohérence dans le contenu du blog, à faire l’impasse sur les descriptions du célébrissime Sphinx, qui complétaient tout naturellement les développements des auteurs cités.
Certes, le premier d’entre eux, Hérodote, n’y fait pas allusion dans le récit qu’il propose de son voyage en Égypte. Pour une raison semble-t-il toute simple : le colosse de pierre devait être enseveli sous les sables du plateau.
De même pour Strabon...
Par contre, de nombreux voyageurs et égyptologues donnent dans leurs récits, à celui que les Égyptiens ont très tôt qualifié d’Abou l-houl (“celui qui fait peur”), la place d’honneur qui lui revient.
Dans leur sillage, à la lumière de leurs descriptions et théories les plus diverses, voire contradictoires, nous chercherons à percer les multiples mystères dont est, en quelque sorte, auréolée cette énigmatique sculpture dont le regard capte les tout premiers rayons du soleil levant dans la vallée du Nil.
Qui représente-t-elle ? A-t-elle un lien particulier avec tel ou tel pharaon bâtisseur ? Ou bien était-elle déjà en place, bien avant la construction des pyramides du plateau dont elle partage l’espace ? A-t-on inventorié la totalité de son soubassement ?
Autant de questions qui seront abordées par les auteurs qui se retrouveront regroupés ici, sans ordre précis, sans la moindre préséance.
Conformément au projet qui a inspiré la création du blog Pyramidales, mon propos est exclusivement de donner la parole aux auteurs, sans intervenir, par le biais de la critique, dans leurs théories, hypothèses ou conjectures.
Marc Chartier
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